Apidata

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Pour répondre aux besoins des assureurs santé et prévoyance et de leurs délégataires de gestion, Apidata a conçu un outil industriel de gestion du Middle Office innovant, avec une « couche » technologique sur laquelle viennent se poser différentes fonctions métiers. L’assurtech envisage aujourd’hui d’élargir son champ d’action. Michel Ramos, son cofondateur et directeur général, explique pourquoi.

Point de convergence de tous les flux de données, le Middle Office contrôle l’ensemble de la chaîne de valeur d’un assureur. Il doit donc s’appuyer sur une infrastructure informatique solide, « capable de gérer et d’agréger des flux considérables de données venues d’univers très différents », explique Michel Ramos, co-fondateur de l’assurtech Apidata. Toutes les fonctions de l’assurance ont en effet affaire, à un moment ou à un autre, avec le Middle Office : l’actuariat, la comptabilité et le contrôle de gestion, la souscription et la gestion…

Changement de paradigme

Pour répondre aux besoins de chacune de ces fonctions tout en sécurisant les flux de données, Apidata a conçu une architecture originale : « Nous avons séparé les fonctions de l’infrastructure technique, détaille Michel Ramos. Les couches inférieures constituent le socle technique. Elles sont totalement indépendantes des couches supérieures, qui répondent quant à elle à un besoin métier : appel de cotisations, liquidation des prestations, inventaire comptable… » Entre les deux, toutes les données transitent par un écosystème urbanisé qui gère les accès aux données : « C’est un véritable changement de paradigme, explique Michel Ramos. Il ne donne pas accès à une donnée, mais il ouvre un service. Et c’est ce service qui accède à la base de données, dans le cadre réglementaire et sécuritaire inhérent à la fonction. »

Les données sont ainsi toujours sous contrôle. Mais elles restent à la main de l’assureur, qui peut y accéder et les récupérer quand et comme il le souhaite : « Nous n’avons pas d’algorithme caché qui capte ou transforme la donnée, insiste Michel Ramos. Nous nous contentons d’apporter à l’assureur la capacité de faire parler ses données pour répondre à ses problématiques métier. » Chacune de ces problématiques fait l’objet d’un module spécifique : Api Hub gère les accès aux données, Api Fin prend en charge la partie financière et comptable, Api Analytics pilote le reporting et l’analyse de données…

Écosystème personnalisable et évolutif

Ces modules sont interconnectables, évolutifs et scalables : ils peuvent donc s’adapter aux besoins de l’assureur et aux évolutions du marché. « C’est un écosystème personnalisable, explique Michel Ramos. Si l’assureur veut conserver certains de ses modules métier, nous pouvons les intégrer. Ils pourront ainsi communiquer et échanger avec tous les autres modules, mais avec les règles de sécurité et de conformité que nous avons définies. » L’écosystème peut également intégrer d’autres fonctions (ou modules) externes : « En prévoyance, par exemple, nous pouvons adjoindre au module de gestion des sinistres un outil de calcul capable de provisionner un arrêt de travail en temps réel, détaille Michel Ramos. Ou nous pouvons intégrer un module documentaire recueillant les questionnaires de santé des contrats et les rapprochant du contrat de prévoyance sans que le gestionnaire y ait accès»

Nouvelles frontières

Cette urbanisation permet de rendre simple et cohérent les systèmes complexes. Elle a été pensée pour optimiser la délégation de gestion des prestations santé, mais elle peut s’étendre à bien d’autres activités : « L’infrastructure est robuste et l’organisation a fait ses preuves avec de grands noms de l’assurance santé, commente Michel Ramos. Nous pouvons désormais proposer une offre technologique pour des activités connexes : la gestion d’actifs, la consolidation des différentes activités d’un assureur, la réassurance… »

Le système reste le même : une offre en mode SaaS, mais un écosystème dont l’assureur reste le maître d’œuvre. « L’infrastructure n’est, certes, pas chez l’assureur. Mais il en reste le maître, assure Michel Ramos. S’il décide de se passer de nos services ou de renoncer à l’une ou l’autre de nos fonctions, il peut le faire très facilement en recouvrant l’intégralité de ses données. La valeur de notre écosystème est très claire : nous processons la donnée et permettons à l’assureur d’automatiser certaines fonctions. Ce faisant, nous aidons les différents métiers à mieux communiquer et travailler ensemble. »